Tout en reconnaissant que les garrots commerciaux approuvés par le CoTCCC (CAT + SOFT-TW) sont supérieurs et que les garrots improvisés ont un taux d’échec incroyablement élevé (32 % ~), les garrots commerciaux ne sont pas illimités et la loi de Murphy aime s’immiscer dans les actions de secours. Il est bon de savoir exécuter et enseigner l’improvisation, tout en réalisant ses limites et son taux d’échec élevé.
Un taux d’échec incroyablement élevé…
Ceci est particulièrement vrai lorsque l’on forme des unités partenaires qui n’ont malheureusement pas nos financements et nos ressources matériels. L’action de formation sera vouée à l’échec si celle-ci se concentre uniquement sur du matériel dont ils n’auront que faiblement accès. Je parle ici bien sur des garrots tourniquet, voire même de simples bande de gaz.
Depuis longtemps, les soldats ont survécu à l’aide de garrots improvisés parce que certains « MEDIC » l’apprenaient et l’enseignaient avant l’arrivée des TQ commerciaux en 2004 – 2005. Envisagez donc d’implémenter des ateliers de ce type dans vos formations si ce n’est pas déjà fait. Il n’est pas pensable de se reposer uniquement sur de super joujoux si nous ne savons pas nous en passer.
En connaissant les limites du dispositif improvisé, nous pouvons nous attendre à ce qu’ils échouent et donc il sera plus aisé de réévaluer efficacement la victime, et de poser un seconds TQ le cas échéant.
Taranis-Blog 